Les enseignants du primaire, secondaire et technique de Kikwit n’avancent plus sur la même longueur d’ondes. Pour cause, la prime que paient les parents d’élèves pour laquelle certains d’entre eux se sont désolidarisés de leurs collègues en reprenant la craie.
Cette prise en charge est pourtant rejetée par les enseignants qui conditionnent la reprise des cours par la paie de nouvelles unités, la suppression des zones salariales et de la prime que paient les parents d’élèves.
Les enseignants ont repris la dispensation des cours sans attendre la tenue prochaine de l’Assemblée générale extraordinaire pour suspendre ce mouvement de grève déclenché le 16 octobre de l’année en cours.
Une situation qui énerve la « Synergie syndicale ».
« Certains enseignants ont trahi suite à la prime que les parents paient. Pourtant, nous refusons cette prime qui abime l’enseignement », regrette Benoît Kasiama de la Synergie syndicale.
De son côté, Paulin Pengi, également de la Synergie syndicale révèle que : « Le gouverneur du Kwilu n’a pas envoyé la nomenclature, mais quelques écoles demandent 50.000 Francs congolais par trimestre. Ce n’est pas normal ».
Contacté dans la matinée à ce sujet, Claude Masekita, un des enseignants qui ont repris, indique qu’il y a une entente entre l’école qui l’emploie et les parents pour le paiement de la prime.
Le lycée Yedisa, l’institut technique professionnel de Kikwit et l’institut technique agricole figurent sur la liste d’établissements scolaires qui fonctionnent depuis quelques jours.
