Bénéficiaires de la grâce présidentielle, le directeur général de l’OVD, Benjamin Wenga, et celui de l’entreprise Sococ, Modeste Makabuza, sont libres depuis le vendredi dernier, alors qu’ils ont été condamnés, dans le cadre du procès du procès 100 jours pour détournement. Depuis leur libération, plusieurs voix s’élèvent pour dénoncer ce que certaines personnes qualifient de trahison à la lutte contre corruption.
Pour maitre Jean-Claude Katende, président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme (Asadho), ceux qui ont libéré les DG de l’OVD et de Sococ ont trahi la lutte contre la corruption et le détournement. Il faut que ces deux messieurs retournent en prison avec leurs libérateurs. Sans une sanction exemplaire, personne ne va tirer des leçons.
« La libération fracassante des chefs d’entreprises condamnés pour détournements des deniers publics brouille complètement la lisibilité de la lutte contre la corruption. Du gouvernement, nous attendons des explications qui du reste ne sauraient convaincre personne pour ce cas précis », a dénoncé le député national Claudel Lubaya.
Sur les réseaux sociaux, plusieurs internautes ont déploré la libération du DG de l’OVD, Benjamin Wenga, et celui de l’entreprise Sococ, Modeste Makabuza, alors qu’ils ont été condamnés pour détournement des derniers publics affectés aux travaux de 100 jours initiés par le chef de l’État.
Daniel Aloterembi
