A la manœuvre, des députés de l’Union sacrée de la nation décidés d’accompagner le chef de l’État dans sa vision. Pour y parvenir, un nouveau gouvernement doit incessamment voir le jour, en remplacement de l’actuel.
Et bien, les jours du premier ministre sont désormais comptés à la primature. Car, la motion étant déposée, le débat et le vote ont lieu dans quarante huit heures, conformément à la Constitution, soit lundi 25 janvier.
Néanmoins, les échos en provenance de la primature renseignent que le premier ministre ne compte pas démissionner et ne se soumettra pas à la volonté d’un bureau d’âge qui, pour lui, a des attributions autres que cette question.
« Le bureau d’âge n’est pas compétent pour convoquer un premier ministre qui a été installé par un bureau légitime, dûment constitué et une plénière régulièrement convoquée », déclare un de ses conseillers.
La semaine prochaine sera donc mouvementée à la chambre basse du parlement. Il y a risque que le premier ministre soit déchu sans qu’il ne s’y présente pour sa défense. On tend vers un forcing pour qu’il quitte son cabinet, comme on l’a vu avec Sammy Badibanga qui a résisté avant de céder, des hommes en uniforme étant mis à contribution.
LM
