La Banque centrale du Congo (BCC) s’inscrit désormais dans la logique de remettre de l’ordre dans le secteur de change à travers la République démocratique du Congo (RDC). Dans cette optique, elle rappelle aux « cambistes manuels » l’obligation de respecter la règlementation qui régit le change en RDC.
Dans un communiqué signé le 19 février, le gouverneur de la BCC, Deogratias Mutombo Mwana Nyembo sensibilise tous les cambistes manuels au « strict respect des dispositions réglementaires qui organisent les activités de change manuel ». A travers ce communiqué, l’Institut d’émission met en garde les récalcitrants. Ceux-ci s’exposent à des sanctions sévères prévues par la loi.
Il faut noter qu’en RDC, l’exercice de l’activité de change manuel est régi par les dispositions de l’instruction administrative n° 007, modification n°2, entrée en vigueur le 6 septembre 2017. Ces dispositions prescrivent les conditions requises pour exercer le change manuel à travers le pays.
Seuls les cambistes manuels agréés préalablement par la BCC, en sa qualité d’autorité de régulation et de contrôle du secteur, sont habilités à exercer cette activité au titre de profession habituelle…. La corporation professionnelle des cambistes manuels agréés, COPCAM en sigle, est tenue de s’assurer que tous les acteurs de ce secteur observent scrupuleusement les prescrits de l’instruction susmentionnée », instruit la BCC.
Afin de mettre de l’ordre dans ce secteur, l’Institut d’émission invite les autorités politico-administratives ainsi que judiciaires à prendre les mesures qui s’imposent pour faire respecter les textes légaux et réglementaires qui régissent l’activité de change manuel en République démocratique du Congo.