Personne n’aurait cru qu’un ministre pouvait déstabiliser son propre secteur pour récolter un échec à la fin de son mandat. Et bien, Willy Bakonga a saboté la gratuité de l’enseignement de base en détournant les frais alloués à sa matérialisation. Le fait de fuir Kinshasa pour Paris, alors que la justice a besoin de lui pour la lumière, en fait foi.
« L’Acaj en profite pour demander aux ministres, mandataires publics et tous les agents et cadres de l’administration publique de considérer l’arrestation de Willy Bakonga comme un énième avertissement à leur endroit pour qu’ils abandonnent la pratique de corruption, détournement des fonds publics et blanchiment d’argent ».
Il faut noter que la gratuité de l’enseignement de base compte parmi les éléments déterminants de la réussite ou l’échec du premier mandat du président Félix Tshisekedi.
LM
