SociétéA la une

L’Etat de siège n’est pas un chèque en blanc pour violation des droits de l’homme ( porte-parole de la police )

213Views

Au cours d’une conférence de presse conjointe tenue par le ministre de la Communication et Médias, porte parole du gouvernement Patrick Muyaya, le général Leon-Richard Kasonga, porte-parole des Forces armées de la RD-Congo(FARDC), et le colonel Pierrot Mwana Mputu, porte parole de la Police Nationale Congolaise ( PNC), 24 heures après que le président Félix Tshisekedi ait décrété l’état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri. Ces derniers ont ténu à expliquer le comment de la mise en œuvre de cet “ état de siège”.

D’après le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya “ l’état de siège permettra au gouvernement de déployer une administration militaro-sécuritaire avec comme objectif de dissuader et contraindre toutes les forces négatives, afin de mettre fin définitivement à l’insécurité dans cette partie du pays ».

“ L’état de siège n’est pas un chèque en blanc pour la violation des droits. Il sollicite l’appui de la population. Si tout marche bien, nous pourrons nous retrouver 30 jours après pour chanter la victoire ”, a déclaré le porte parole de la PNC, Pierrot Mwana Mputu.

Du côté des opérations militaires, le porte-parole des FARDC rassure. “ Nous avons les capacités et la logistique pour contraindre les forces négatives, à la limite de contraindre, nous allons les neutraliser », a laissé entendre le général Leon-Richard Kasonga. Et d’ajouter : “ nous avons l’obligation de respecter les droits de l’homme, le droit humanitaire international et les règles d’engagement comme la gestion des rendus… Nous allons faire notre travail de tous les jours et les résultats, c’est pacifier cette partie du pays ».

Le président de la République Félix Tshisekedi a proclamé l’état de siège le lundi 3 mai 2021. Et cette décision qui entrera en vigueur dans 48 heures aura pour effet, quelques réaménagement et réorganisation du pouvoir de gestion dans ces deux provinces ciblées, notamment, le pouvoir militaire va remplacer le pouvoir civil pendant les 30 jours de cet état d’exception.

Eric Wemba

Laisser un commentaire