L’organisation des élections de 2023 était l’un des sujets abordés par la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies en République démocratique du Congo, Bintou Keita, le mercredi 07 juillet, lors de la réunion du conseil de sécurité. A ce sujet, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU a insisté sur la tenue du scrutin dans le délai fixé par la loi, et surtout souligné la nécessité d’avoir un scrutin « crédible, apaisé et inclusif ». La Cheffe de la Monusco a également alerté sur les conséquences potentiellement dangereuses qui pourront découdre du débat sur la nationalité en marge de ces élections.
« J’encourage les responsables des institutions, formations politiques et responsables de la société civile concernés, à travailler ensemble pour rassurer le pays sur l’organisation crédible et indépendante du processus électoral de 2023. Je souligne également la nécessité d’organiser des élections inclusives et apaisées, en prenant garde aux conséquences potentiellement dangereuses d’un débat clivant sur la nationalité », a déclaré Bintou Keita.
En République démocratique du Congo, la proposition de loi sur la congolité défraie la chronique. Conçue par Noël Tshiani et endossée par le député Nsingi Pululu, ladite proposition de loi sera, sauf changement, déposée ce jeudi au bureau de la chambre basse du Parlement. Son géniteur vise, à travers cette loi, à réserver l’accès à la magistrature suprême aux congolais nés de père et de mère congolais.
Une certaine opinion voit en cette proposition de loi, une façon d’écarter les potentiels adversaires de l’actuel président de la République, de la prochaine présidentielle de 2023. Des accusations rejetées par le camp au pouvoir.
Djodjo Vondi