La proposition de loi dite « Tshiani » sur la « congolité », endossée par le député national, Nsingi Pululu et déposée jeudi 8 juillet à l’Assemblée nationale, suscite des réactions dans tous les sens. Les unes allant dans le sens de l’appuyer, les autres la traitant de » discriminatoire », « divisionniste »…
C’est dans le même ordre qu’Olivier Kamitatu, cadre d’Ensemble pour la République et proche de Moïse Katumbi, a déclaré ce vendredi 9 juillet, à travers son compte Twitter, ce qui suit: « Là, nous risquons de franchir la ligne rouge. La mise à l’ordre du jour de l’Assemblée d’une telle proposition constituerait un point de non retour. Soit cette proposition est retirée, soit nous nous retirerons de l’Union sacrée ».
Il ne faut pas être un savant pour comprendre que l’Union sacrée de la Nation est au bord de l’implosion. Déjà, des relations ne sont plus au beau fixe depuis un temps entre l’Udps et Ensemble, pourtant tous deux membres de l’Union sacrée.
» Nous demanderons aussi à nos cadres qui sont au gouvernement de démissionner, au cas où cette loi passait à l’Assemblée nationale », a renchéri un autre allié de Moïse Katumbi, député national, sous le sceau de l’anonymat.
Toutefois, Nsingi Pululu dit avoir le soutien de plus de 260 députés nationaux dans sa démarche, et entend aller jusqu’au bout de la logique.
Ladite loi, en effet, limite l’accès à de hautes fonctions de responsabilité à certaines personnes. Pour Noël Tshiani, il faut, par exemple, être Congolais de père et de mère pour briguer la magistrature suprême, devenir premier ministre…
LM