Les conditions pénitentiaires laissent à désirer dans la plupart des prisons de la République démocratique du Congo. Les détenus vivent dans des conditions précaires. La malnutrition, les mauvaises conditions d’hygiène, le manque d’accès à des soins médicaux et dans certains cas des mauvais traitements ont été à la base des décès d’au moins 154 détenus au cours du premier semestre de l’année en cours, selon les chiffres publiés par le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH).
Par ailleurs, dans son rapport le BCNUDH note, que les autorités ont fourni des efforts, notamment dans la prison centrale de Makala (Kinshasa) pour améliorer les conditions de vie des détenus en matière d’adduction d’eau, de fourniture en électricité et des soins de santé. Selon la même source, au moins 452 détenus ont été libérés, contribuant ainsi à désengorger les prisons, caractérisés par la surpopulation.
Dans les prisons congolaises, il se pose aussi un sérieux problème de sécurité. En effet, selon toujours le BCNUDH, au moins 111 individus se sont évadés d’établissements pénitentiaires les six premiers mois de cette année, soit une baisse très significative de 62,3 % par rapport à la même période précédente (295 évasions documentées).
Djodjo vondi