Cela fait aujourd’hui une année que l’Inspection générale des finances (IGF) a largué ses éléments sur le terrain, dans le cadre l’opération de patrouille financière, pour traquer les prédateurs financiers en République démocratique du Congo.
A cette occasion, Jules Alingete, inspecteur chef de service à l’IGF, a rassuré le peuple congolais, à travers une émission du lundi 10 août 2021, que « nous ne sommes pas une arme du président pour abattre ses adversaires politiques ». D’ailleurs, a-t-il poursuivi, jusque-là, son armée financière n’a encore contrôlé que la période de 2019 à 2020. » Le cas Bukanga Lonzo est particulier car c’est Matata Ponyo lui-même qui nous a officiellement écrit pour demander un audit sur ce parc agro industriel ».
Objectif : 1 milliard le mois
Pour Jules Alingete, l’objectif de l’IGF est que les régies financières réalisent des recettes d’1 milliard $US par mois, soit 12 milliards l’an, pour commencer à voir le bout du tunnel. « Pour l’instant, nous sommes à un minimum de 600 millions le mois ».
Pour prévenir le pire, » nous les surveillons au quotidien « , ce qui est un contrôle légal, même si cela n’est pas bien apprécié par des membres des comités de gestion qui crient à une ingérence.
Il estime qu’il est logique que l’IGF s’engage dans une guerre sans merci dès lors qu’elle constate un cas de détournement.
LM
