A l’issue des 100 jours de travail, le gouvernement dirigé par le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde est déjà parvenu à conquérir le cœur des institutions de Bretton Woods en l’occurrence le Fonds monétaire international (FMI). Une démarche qui a pris plus de dix ans sous les précédents gouvernements.
Dans une interview accordée vendredi 13 août à Alain Foka, sur la RFI, à l’occasion des 100 jours, le Chef du gouvernement a laissé entendre que la redevabilité des acteurs politiques a eu un impact sur la qualité de la dépense.
A une question de connaître la formule magique qui a concouru à séduire le FMI à débloquer 1,5 milliard de dollars tant nécessaire pour l’économie congolaise en temps de crise, le Premier ministre Sama Lukonde répond : « en 100 jours, c’est la discipline, la rigueur et la bonne gouvernance dans notre manière de travailler », « … mais aussi la qualité de la dépense. A l’en croire, il a fallu lutter contre la corruption. < Et là-dessus nous avons des inspecteurs sur terrain pour s’assurer que nous puissions assainir la gestion des finances publiques », a-t-il ajouté.
Améliorer le social de la population
En outre le gouvernement Sama Lukonde promet d’améliorer les conditions de vie de la population. « Nous travaillons pour l’amélioration du panier de la ménagère des congolais. Nous avons rencontré des retards en tout lors de notre arrivée. Il faut rattraper ces retards en prônant un retour à la normale » , a-t-il argué, avant d’ajouter : « si jamais nous revenons sur l’amélioration du climat des affaires, sur l’assainissement de notre système de taxation, nous pouvons influencer les prix sur le marché. Et donc, nous annonçons et entrons en discussion avec les différents acteurs concernés, à l’issue de laquelle des mesures, qui impliquent la baisse des prix du billet de l’avion, et des surgelés seront des faits… », a -t-il avancé.
Continuité du budget de l’exercice 2021
Par ailleurs, le gouvernement Sama Lukonde s’est inscrit dans la continuité du budget de l’exercice 2021. « Nous ne travaillons pas au pif. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous sommes arrivés dans un contexte où il y avait une loi budgétaire de l’exercice 2021. C’est la boussole de notre programme. Mais à partir du moment où il y a eu de crédits supplémentaires, nous pensons les affecter là où rien n’a été fait jusque-là. », a-t-il expliqué.
Hénoc Mpongo
