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Kamituga : quand les chinois interdisent l’accès du site minier aux congolais

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A Kamituga, dans la province du Sud Kivu, le site minier congolais est pris en otage par les chinois exploitant les mines d’or révèle, le journaliste d’investigation, Alain Foka. Tout accès y est interdit.

« Aucun accès n’est autorisé pour accéder à cette mine congolaise, il faudrait l’approbation chinoise afin d’y parvenir ». Et de poursuivre, « pour aller visiter une mine d’or dans le sol congolais, nous devons demander l’autorisation aux chinois ». Alain Foka a fait comprendre, « qu’il y a un territoire chinois ici en République démocratique du Congo, car nous ignorons ce qui est produit dans cette mine, ni la quantité de minerais, donc personne ne sait ce qui se passe dans cette mine », a-t-il fait savoir.

Dans une vidéo devenue virale, il montre l’inaccessibilité de cette partie du territoire congolais devenu chinois. « Aucune voie pour atteindre la mine de Kamituga, pas de piste fiable pour l’atterrissage d’un hélicoptère, la voie routière endommagée par des camions chinois qui bloquent la route ».

L’accès est interdit à l’autorité provincial des mines

« Par politesse, le ministre provincial des mines a appelé les chinois afin de leur signaler notre visite, chose étonnante, ils ont fermé les portes.
Vu l’impossibilité d’y accéder, nous avons survolé à très basse altitude afin de constater les réalités sur terrain ».

Une exploitation qui pollue les eaux

« Il s’agit bel est bien d’une mine industrielle avec tous les matériels en place, les eaux sont extrêmement polluées, sans imaginer le dégât que cela cause aux citoyens congolais en se jetant au fleuve. C’est inacceptable’’, a-t-il martelé. « Aux autorités congolaises de prendre en main leur responsabilité », a-t-il ajouté.

En réalité c’est depuis deux ans, que des firmes étrangères , notamment chinoises installent en masse des entreprises minières dans la région du Sud Kivu et de même dans l’ensemble des régions minières du Congo, entre autre le Katanga, le Nord kivu, le Lualaba, l’Ituri et autre, sans tenir compte du droit minier, apprend-on.

Rédaction

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