Bénéficiaires de la grâce présidentielle, 26 détenus condamnés pour des délits mineurs à la prison de Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï-Central, ont été remis en liberté lundi 6 septembre.
D’après le directeur de cette maison carcérale, cette mesure entre dans le cadre de désengorgement des établissements pénitentiaires sur décision du procureur général près la cour d’appel du Kasaï-Central, Dieudonné Nkongolo.
« Il s’agit de la remise de peines. C’est-à-dire des décisions qui sont devenues irrévocables à partir du 30 juin 2021. Il y a ceux qui étaient condamnés à moins de 5 ans ou au-delà ainsi que les condamnés à mort qui ont vu leurs peines commuées en servitude pénale à perpétuité [•••] L’ordonnance est claire.
Pour ceux qui sont condamnés, par exemple, pour violences sexuelles, ils sont écartés du bénéfice de cette mesure, du détournement des deniers publics, concussion, corruption, assassinat, crimes de sang, meurtre, vol à mains armées et association de malfaiteurs. Ceux qui sont poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’Etat n’en bénéficient pas non plus », a déclaré Dieudonné Nkongolo, procureur général près la cour d’appel du Kasaï-Central.
La prison centrale de Kananga construite pour une capacité d’accueil de 300 personnes compte environ plus 600 pensionnaires.
JM Mpandanjila