Prenant part à la 23ème réunion du conseil des ministres, la Gouverneure de la Banque centrale du Congo (BCC), Mme Malangu Kabedi a fait savoir que, la croissance économique reste tirée par le secteur minier et s’établit à 5,3% à fin 2021.
A l’en croire, le marché des biens et services est demeuré stable avec un cumul annuel de l’inflation de 3,39% à fin septembre 2021; alors qu’elle se situait autour de 14% en 2020.
Madame Malangu précise que, le marché de change est demeuré globalement stable, attesté par des faibles variations du taux de change sur les deux segments du marché.
La Gouverneure de la BCC a expliqué en outre qu’ en cumul annuel, le taux de dépréciation du Francs congolais n’est que de 1,20% à l’indicatif et de 0,93% au parallèle, contre une dépréciation d’environ 14,7% et 14,3% à la période correspondante en 2020.
Parlant des opérations financières de l’État, Mme Malangu a expliqué que, le compte général du Trésor, demeure excédentaire. Les réserves de change se sont établies à 3,3 milliards USD au 30 septembre 2021, soit trois mois d’importation des biens et services. Dans un autre chapitre, elle explique que les cours mondiaux des principaux produits d’exportation de la RDC sont restés globalement favorables.
L’économie nationale exposée à certains risques
Mme Malangu Kabedi a par ailleurs expliqué, qu’en dépit de la stabilité observée, l’économie nationale demeure exposée à certains risques d’origine externe, notamment la faible couverture vaccinale dans les pays en développement qui pourraient influencer leurs économies et la trajectoire de la croissance mondiale.
Mme Malangu informe aussi que, le faible taux de couverture vaccinale et les pressions sur la demande intérieure qui caractérisent historiquement le dernier trimestre de l’année marquée par la préparation des festivités de fin d’année, constituent les facteurs des risques au plan interne.
Aussi a-t-elle recommandé le maintien de la coordination des politiques budgétaire et monétaire, la mise en application continue du pacte de stabilité, le suivi rapproché des facteurs de liquidité: et la mise en œuvre des réformes retenues dans le cadre du programme avec le Fonds monétaire international.
José Wak