Le gouvernement de la République prévoit de mettre à la disposition de chaque territoire du pays, une bagatelle somme de un (1) million de dollars américains chaque année, en vue de booster le développement.
Ceci rentre dans le cadre du projet REVITE (Repensons à nos villages, villes et territoires) qui inclut 145 territoires.
Pour le ministre d’État, ministre de l’Aménagement du territoire, Guy Loando Mboyo, cet ambitieux projet s’inscrit dans la droite ligne du gouvernement, à travers le développement du pays à la base, initié par le chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi.
Il vise le développement de 145 territoires, à travers la dotation des infrastructures viables.
Quid du suivi ?
L’expérience de la RDC en matière de gestion des finances publiques publiques étant malheureuse, des observateurs avertis tirent déjà la sonnette d’alarme, en vue d’inviter le gouvernement à prendre toutes les dispositions nécessaires, pour faire gérer ce projet à bon escient.
Car en matière de gestion de la chose publique, la RDC n’est pas un bon exemple, pour la simple raison que, des compatriotes sautent sur des pareilles occasions, en vue de s’enrichir.
On en a pour preuve, l’opération » Kin Booeto « , où le gouvernement provincial de la ville de Kinshasa, mettait chaque mois à la disposition des bourgmestres de 24 communes, près de 15 millions de francs congolais pour assainir et entretenir à l’état salubre, leurs différentes municipalités.
Aujourd’hui, on ne sait plus à quel niveau se trouve cette opération dont les résultats laissent à désirer.
Pourtant sous d’autres cieux, en Angola par exemple, lorsque le gouvernement avait décidé de s’engager dans un projet similaire, des mesures allant à la révocation et à l’emprisonnement, étaient prises contre tous ceux qui voulaient s’hasarder à dilapider l’argent de l’État.
La République démocratique du Congo qui aspire au développement devra cesser de marquer les pas, à travers des discours pompeux qui ne font que produire des résultats creux. Car dans plusieurs pays du monde et d’Afrique comme la Tunisie, le Maroc… pour ne citer que ces deux nations, les villages rivalisent les villes en termes d’infrastructures. Cette politique freine également l’exode rural. C’est le moment pour le gouvernement des warriors, de faire la différence avec tous les gouvernements précédents.
José Wakadila
