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Tshopo : les officiers et sous-officiers militaires appelés à déposer les armes dans les magasins d’armements

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Le commandant de la 31ème région militaire, Benjamin William Balengela, s’engage dans la lutte contre la circulation des armes de toutes catégories confondues dans la ville de Kisangani. C’est dans ce cadre qu’il demande aux officiers détenant les armes de le remettre aux magasins d’armements de leurs unités respectives.

Cette instruction du commandant région militaire coïncide avec la dénonciation de la recrudescence de l’insécurité à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Dénonciation faite par le ministre provincial de l’intérieur et sécurité par intérim lors du conseil provincial des ministres le vendredi 22 octobre dernier.

Dans son communiqué du vendredi 22 octobre à Kisangani et rendu public ce 23 octobre courant, le commandant de la 31e région militaire s’adresse d’abord aux officiers et sous-officiers militaires qui détiennent les armes de les remettre aux magasins d’armement.

Selon le document, cette mesure ne concerne pas les gardes du corps des ayants droit. Concernant les armes commises aux services de garde et des piquets, le général de brigade Benjamin William Balengela Kazadi précise qu’elles seront consignées sur place et feront l’objet de remise et reprise lors de la relève.

Dans un deuxième temps, la mesure de remise d’armes à feu par ceux qui les détiennent concerne tous les civils. Qu’il s’agisse d’une arme de guerre ou de fabrication artisanale. Elle doit être déposée à la direction des renseignements de la 31e région militaire tout en soulignant que tout contrevenant civil ou militaire s’expose à des poursuites judiciaires.

Le commandant de la 31e région militaire s’engage ainsi dans la lutte contre la circulation des armes, toutes catégories confondues dans la ville de Kisangani.

Signalons que cette mesure du commandement de l’armée dans cette région tombe au moment où le ministre provincial en charge de l’intérieur et sécurité dénonce la hausse de la criminalité dans la ville de Kisangani, sans donner les chiffres exacts. Toutefois, Jean-Pierre Litema, demande un peu plus de moyens pour faire face à cette situation.

Fidèle Mamba

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