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EPST : les grévistes sollicitent l’arbitrage du Sénat

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La grève déclenchée par les enseignants du sous-secteur de l’enseignement primaire, est loin de trouver une issue. Malgré la réactivation de quatre enseignants qui avaient été désactivés, la synergie des enseignants de l’EPST (Enseignement primaire, secondaire et technique), a décidé de faire impliquer la chambre haute du Parlement, afin de venir en aide aux professionnels de la craie, pour d’autres revendications qui sont restées sans réponse.

C’est le sens que l’on peut donner à la rencontre entre cette synergie des enseignants et le président du Sénat, Modeste Bahati, à qui un mémo a été déposé.

En dehors de la réactivation de quatre enseignants, les grévistes réclament également celle des écoles désactivées, acte qu’ils qualifient d’entrave à la gratuité de l’enseignement, au motif que les enseignants de ces écoles ne touchent plus rien comme salaire depuis le mois de juillet dernier.

Il y a également la non prise en compte des syndicats réellement reconnus, mieux ceux qui ont pignon sur rue, en lieu et place des syndicats manipulés ; la question relative aux paliers et zones salariales qui font que les enseignants de Kinshasa soient favorisés par rapport à ceux d’autres entités territoriales décentralisées, des brousses, des provinces et territoires.

Parmi les revendications figurent aussi la non tenue des promesses du gouvernement, parmi lesquelles l’application du barème salarial dit de Bibwa, qui prévoit 800.000 FC en lieu et place de 190.000 FC payé actuellement à chaque enseignant. Il y a au finish, le fameux dossier des Nouvelles unités (NU) qui prestent sans salaire ainsi que la gestion de la Mutuelle de santé des enseignants qui doit être confiée aux gestionnaires crédibles.

Le président du Sénat a promis de faire parvenir ce mémo auprès des autorités compétentes pour des solutions appropriées.

José Wak

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