Vêtus de tabliers blancs, drapelets et banderoles en mains, chants et siflets retentissants, les infirmiers qui ont durci leur grève il y a trois mois de cela, ont manifesté ce lundi 8 novembre pour dire non à ”l’esclavagisme professionnel”.
L’intersyndicale des infirmiers de la ville de Kikwit, province du Kwilu, dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo, a organisé une marche pacifique partie du monument de Kazamba jusqu’à la mairie de Kikwit où elle a déposé un mémorandum.
« Nous disons non à l’esclavagisme professionnel, oui à l’alignement des non salariés et non primés, non à l’injustice sociale », a déclaré Baudoin Kasiama Pumbulu, un des cadres de l’intersyndicale des infirmiers.
« Cela fait déjà plus de trois mois depuis que les infirmiers avaient durci leur mouvement de grève. Aucune suite favorable. Quelle est la place du gouvernement ? Quel est son rôle ? », ajoute Sophie Mvoloko, une autre syndicaliste.
L’intersyndicale des infirmiers annonce qu’elle va enlever les infirmiers qui sont au niveau de la morgue.
De son côté, le maire adjoint de Kikwit, Jean-Claude Mungala, a félicité les informiers pour une marche sans casse, et a promis d’envoyer le mémorandum lui remis à qui de droit.
Badylon Kawanda Bakiman (Correspondant à Kikwit)
