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Fin de la grève des enseignants, nouveau dilemme pour les parents

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La page de la grève enfin tournée, la fin de la gratuité au niveau de l’école secondaire s’érige en véritable dilemme pour les parents d’élèves. Et surtout que les frais à payer ne sont pas encore connus.

C’est depuis mardi 9 novembre que les cours ont repris dans les écoles conventionnées, à la grande satisfaction des élèves et parents. Cependant, un autre vent vient de secouer ces derniers relatif à la fin de la gratuité au niveau de l’école secondaire. Conçue et annoncée pour l’enseignement de base qui est celui du primaire, le concept ”école pour tous” avait également impacté l’école secondaire et ce, au détriment des enseignants. A en croire le secrétariat du lycée Tobongisa de Ngaliema (ouest de Kinshasa), ”cette mesure avait paralysé l’enseignement pendant deux ans avec la comme conséquence : la démotivation des enseignants. La baisse et l’irrégularité de leurs salaires en étaient la cause », indique t-il.

La proclamation de la gratuité a poussé plusieurs parents à inscrire leurs enfants dans les écoles conventionnées, également concernées, dont la réputation sur la qualité de la formation les précédent.

Au début de l’année, les frais étaient fixés à 58.000fc l’an. Ce qui était une bonne opération pour les parents. Désormais, ce montant constitue le frais de l’Etat et les parents d’élèves doivent encore débourser une somme qui jusqu’ici demeure inconnue. Situation qui les conduit à délier leurs langues devant le micro trottoir de Media Congo Press (MCP).

« Nous étions contents de ne payer que 58.000fc l’année, ce qui s’apparentait avec le slogan du chef de l’Etat [le peuple d’abord]. Avec ce changement soudain, nous ne savons plus retourner en arrière et surtout que le montant exact des frais à payer n’est pas encore fixé », indiquent quelques parents d’élèves rencontrés aux lycées Tobongisa, Bolingani et Boyokani.

En attente du nouveau montant qui laisse perplexe, les parents rencontrés compte sur la bonne foi du chef de l’Etat, metteur en scène de ladite gratuité.

Serge Maheme

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