Le président de la République Félix Tshisekedi a visité, les 8 et 11 novembre derniers, les infrastructures dont les travaux de construction sont exécutés par des sociétés chinoises dans le cadre du partenariat gagnant-gagnant sino-congolais. L’objectif était de voir le niveau d’avancement des travaux.
Le centre culturel et artistique de Kinshasa est le premier chantier que le chef de l’Etat a visité. Celui-ci est un don sans contrepartie de la Chine à la RDC, d’une valeur de 100 millions USD. Ce centre est considéré comme le plus grand en Afrique centrale, à l’instar de la tour servant de siège à l’Union africaine à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Le chef de l’Etat a également visité la station de captage d’eau et usine de production d’eau en érection dans le complexe de la Régie de distribution d’eau (Regideso) située à proximité du camp militaire Tshatshi, dans la commune de Ngaliema.
L’usine de traitement d’eau de Binza Ozone est un projet financé par la Banque mondiale pour lequel l’entreprise chinoise WIETEC a remporté l’appel d’offres pour l’exécution des travaux.
En dépit de toutes les campagnes de diabolisation dont elle est victime à travers le monde, la Chine, partenaire de choix pour le développement du continent africain, ne lésine pas sur les moyens pour maintenir haut la flamme de son engagement exprimé dans l’initiative ”la ceinture et la route” pour laquelle elle va jusqu’à préfinancer certaines realisations.
En République démocratique du Congo, l’investissement pour le développement des infrastructures a été rendu possible par le biais de la signature de la convention de collaboration avec un consortium d’entreprises chinoises créant la joint-venture de la Sino-Congolaise des mines (Sicomines SA). C’est en 2008 que les premières entreprises implantées ont fait montre de leur expertise dans la construction des hôpitaux, écoles, routes, stades, bâtiments culturels et administratifs, industries minières compétitives créant, par ricochet des opportunités d’emploi pour la population congolaise.
Les Chinois se sont engagés depuis plusieurs années à accompagner la RDC hier comme aujourd’hui à travers le programme 5 chantiers, le Programme 100 Jours, le Projet Tshilejelu et le programme de développement à la base de 145 territoires.
Notons qu’à la Cop26, le président Tshisekedi a plaidé pour des investisseaments en faveur de l’Afrique, à travers la construction des infrastructures. « En Afrique, chaque année, près de 30 millions de personnes viennent grossir la population active. L’Afrique est donc contrainte de poursuivre et d’intensifier ses investissements en infrastructures afin de soutenir la croissance de son économie et les besoins de sa population », a déclaré le président de l’Union africaine qui a également relevé que près de 1,5 milliard d’habitants de la planète n’ont pas accès à l’électricité́, dont 80 % vivant en Afrique, soulignant le déficit en infrastructures qui affecte également l’accès à l’eau, aux services de mobilité́, aux bâtiments socioéconomiques et urbains, ainsi qu’à la connectivité́ au réseau internet.
Sur terrain, le chef de l’Etat n’a pu qu’apprécier la portée réelle de la coopération sino-congolaise fondée sur le principe gagnant-gagnant.
Pour rappel, bâti sur une surface de 37 000 m2, le centre culturel et artistique de Kinshasa est une méga insfrastructure moderne qui comprendra un grand amphithéâtre de production, des bâtiments connexes ainsi que le bâtiment administratif, sans oublier les auditoires de l’Institut national de arts (INA). Lancé par le président de la République Félix Tshisekedi en 2019, ce complexe sera inauguré au mois de septembre 2023.
La Rédaction