Le vice-premier ministre de l’intérieur, Daniel Aselo, séjourne à Matadi au Kongo-Central depuis le vendredi 26 novembre dernier pour avoir des éclaircissements sur l’évasion massive qui a eu lieu la semaine dernière à la prison centrale du Camp Molayi.
Abordé par la presse à propos du dossier qui l’oppose à l’ancien gouverneur du Kongo-Central Atou Matubuana au conseil d’État, Aselo Okito a donné sa position.
« Ma présence à Matadi est liée à la question d’ordre sécuritaire. Je ne suis pas venu ici pour des questions d’ordre politique. Je ne veux pas parler des ordonnances du conseil d’État », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre : « Je dois vous rappeler que lorsque j’ai écrit une lettre pour demander à la Ceni de réaménager son calendrier pour l’élection des gouverneurs, le président Nangaa m’avait répondu, en son temps, que j’étais dessaisi complètement de cette question. Donc, s’il y a quelqu’un qui veut qu’on fasse autre chose, il peut s’adresser à la Ceni. Moi j’ai fait mon devoir, j’ai fait ma part », a conclu le patron de l’intérieur.
Daniel Aselo est arrivé au Kongo central dans une période très particulière où son nom ne quitte plus les lèvres de bon nombre de Bakongo, à cause de sa position sur la situation politique actuelle de la province. Le VPM s’était opposé farouchement, il y a quelques semaines, à un arrêt du conseil d’État réhabilitant l’ancien gouverneur Atou Matubuana.
Sa présence énerve d’une manière ou d’une autre les pro Atou Matubuana, eux qui évoquent une forme de dictature instaurée par Daniel Aselo au Kongo central en imposant sa volonté sur le dossier qui bloque et enterre leur leader, quand bien même réhabilité par le conseil d’État.
Delvard Mwimbi (Correspondant au Kongo central)
