Cela 4 semaines jour pour jour depuis que plusieurs avenues des quartiers Musey et M’finda à Binza ozone, dans la commune de Ngaliema, vivent sans courant électrique. L’endommagement de leurs transformateurs électriques en est la cause.
L’inattention de la Société nationale d’électricité face aux mauvaises pratiques de ses agents vient de faire plonger plusieurs avenues dedits quartiers dans l’obscurité totale. Les mauvaises pratiques décriées par la population sans voix, entre autres : l’achat de délestage et les branchements frauduleux ont endommagé les transformateurs de ces quartiers
Faute d’un entretien avec les responsables du DDK suite à leur refus de communiquer, quelques agents domiciliés dans le coin ont indiqué à Media Congo Press (MCP) ce qui suit : ”l’insuffisance des grues pour ramener les transformateurs qui seraient déjà réparés posent problème. Actuellement, la Snel a un déficit de matériels et toute la ville de Kinshasa ne compte pas plus de 10 grues. Avec tous les problèmes que rencontrent quotidiennement les abonnés, il est difficile que la société dépanne, à l’heure, ses différents abonnés », ont-ils fait savoir.
Du côté de la population, la crainte de voir passer les festivités de fin d’année dans le noir ne cesse de croître.
« C’est depuis le 29 novembre que les agents de la Snel sont passés prendre notre transformateur pour le remettre 3 jours plus tard après réparation ; avant cela nous avons passé 5 jours dans le noir suite à une mésaventure dans la cabine par un agent commis de la snel. Ce dernier en état d’ivresse s’est introduit dans la cabine après avoir reçu une somme d’argent afin de brancher une ligne qui pourtant était délesté. Ce qui a fait péter la cabine. Pour obtenir cette cabine, l’ancienne bourgmestre de la commune de Ngaliema, Fatuma Inona a dû peser de son poids, rapportent certaines indiscrétions. A cet effet, cette cabine porte ainsi son nom. Avant la construction de cette cabine, nous passions des trimestres entiers sans courant ; nous savons comment la Snel est réputée inactive dans de telles situations et nous craignons fêter dans le noir comme dans les années précédentes ! », indiquent les usagers de M’finda.
De l’autre côté, la situation du quartier Musey vers l’ancien champ des tirs du camp Tshatshi n’ est pas différente de son voisin et la population vit le même cauchemar.
Le chantier énergétique, l’un des échecs du pouvoir précédent semble encore identique à ces jours.
Pour l’heure, les privilégiés sont les abonnés souscrits à une ligne spéciale dite ”départ unique” qui sont alimentés une ou deux fois la semaine.
Serge Maheme