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21 janvier 2018 – 21 janvier 2022, quatre ans déjà depuis l’assassinat de l’aspirante Thérèse Deshade Kapangala à Kinshasa, victime de la répression de l’armée sous Joseph Kabila.

Âgée de 24 ans, l’aspirante à la vie religieuse avait été tuée par balle, lors d’une manifestation anti Kabila, arrivé fin mandat. Ladite marche a été organisée par les laïcs catholiques.

Des éléments de la police et des Forces Armées de la République démocratique du Congo (Fardc) avaient fait irruption dans la paroisse catholique Saint François de la commune de Kintambo pour étouffer la marche qui devrait débuter après la fin du culte. Grenade lacrymogène, bastonnade et tirs à balle réelle étaient au rendez-vous.

L’image horrible restée gravée dans la mémoire de plusieurs Congolais est celle d’un prêtre qui a bravé la peur pour tirer le corps inerte et ensanglanté de Kapangala vers l’intérieur de l’Église. Et les fidèles étaient en pleurs.

Elle a été enterrée à Kinshasa, le 9 février 2018. L’Association congolaise pour l’accès à la justice (Acaj) réclame que justice soit faite pour honorer la mémoire de ce martyr de la démocratie, comme cela vient d’être fait avec Rossy Mukendi, décédé dans les mêmes circonstances.

LM

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