Une journée très agitée ce mercredi 2 février au siège de la société pétrolière et gazière indépendante d’Europe (Perenco) à Moanda dans le Kongo-Central, où les agents réclament l’amélioration des écarts sur les indemnités de vie chère (IVC) entre les employés directs de la société et ceux de la sous-traitance.
Un écart considérable est observé entre les deux types d’employés. Le personnel de la sous-traitance, majoritaire, reçoit des IVC de 180$ ; par contre les employés directs, minoritaires, perçoivent 480$. Ces inégalités sociales sont à la base de cette grogne entre travailleurs.
Des pourparlers entre la direction générale et la délégation syndicale n’ont rien donné jusque-là. Les grévistes sont passés à la vitesse supérieure étant donné que les autorités sont restées catégoriques. Pour manifester leur colère, ils ont mis à l’arrêt la centrale électrique de Kinkazi qui allimente l’usine et certains villages environnants.
Ce mouvement de grève paralyse les activités de Perenco notamment la production. Les négociations vont poursuivre ce jeudi entre différentes parties prenantes.
Signalons que cette société pétrolière opère sur quatre permis pétroliers à Moanda dans la province du Kongo-Central, pour la production du pétrole et du gaz. Elle a une expertise avérée et un savoir-faire démontré dans le traitement, la transformation du gaz, notamment en électricité.
Delvard Mwimbi