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La Présidence de la République a enfin communiqué, ce mardi 8 février, à propos des récents événements ayant conduit à l’interpellation du conseiller spécial du Chef de l’État en matière de sécurité, François Beya, à l’Agence nationale des renseignements (ANR).

Dans un message lu à la radio-télévision nationale congolaise (RTNC) par Kasongo Mwema, porte-parole du Chef de l’État, Félix Tshisekedi, la Présidence a, d’emblée, soutenu qu’il s’agit d’une affaire relevant de la sûreté de l’État.

« Une matière de ce genre est de la compétence exclusive de l’agence nationale des renseignements (ANR). Il n’est pas dans les habitudes de ce service de communiquer au sujet de ses activités », a déclaré le porte-parole de la présidence de la République.

Toutefois, a-t-il fait savoir, dans l’état actuel des choses, « on peut affirmer que les enquêteurs disposent d’indices sérieux attestant d’agissements contre la sûreté nationale ».

Kasongo Mwema a précisé que les enquêtes se poursuivent et les investigations s’effectuent à différents niveaux. « S’il s’avère nécessaire de communiquer davantage, le gouvernement de la République s’en chargera », a-t-il ajouté, précisant que la Présidence invite la population à la vigilance et à éviter de donner du crédit aux « spéculations mensongères » diffusées par des personnes malintentionnées dans les médias et sur les réseaux sociaux. « Les indices sont suffisamment sérieux pour donner matière à d’autres considérations du type tribal, clanique ou régional», a déclaré Kasongo Mwema.

Pour ce dernier, le processus démocratique amorcé dans le pays par la première passation pacifique du pouvoir en janvier 2019 est un acquis sacré à préserver à tout prix. « Aucune tentative de déstabilisation de nos institutions démocratiques ne sera tolérée », a-t-il martelé.

Pour finir, il a appelé la population au calme et à vaquer sereinement à ses occupations, car « la situation est sous contrôle ».

Djodjo Vondi

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