Politiquepriorite

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Entre la Commission Électorale Nationale Indépendante et le ministère des Finances une mésentente s’est installée. Denis Kadima, président de la CENI a accusé Nicolas Kazadi, ministre des Finances de retarder voire bloquer les fonds destinés à son institution. Ce que rejette Kazadi qui accuse Kadima de surfacturation. De nombreuses réactions sur cette affaire se font de plus en plus entendre.

Adam Bombole, président du parti politique Ensemble Changeons le Congo ( ECCO) pense que les autorités n’ont même pas peur du contrôle de l’Inspection Générale des Finances alors que cela devrait être le cas.  » L’indépendance de la CENI n’exclut pas un contrôle financier. Les propos du ministre des Finances discréditent le bureau et peut conduire à la rupture de toute confiance. Que Dieu nous garde », fait-il savoir

Patrick Nkanga membre du PPRD ( parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie) donne le même avis.  » Le Gouvernement jette un discrédit de plus sur une CENI déjà discréditée « , martèle ce jeune cadre du Front Commun du Congo.

Dans les commentaires les avis sont partagés. Les uns pensent que le ministre Kazadi a très bien agi et cela prouve à quel point il veut de la transparence et d’autres le jugent un peu « arrogant » et n’acceptent pas son comportement.

La CENI avait demandé des véhicules pour l’actuel bureau. L’argent demandé était à hauteur de 1,6 million USD. Ce que le ministre des Finances avait trouvé exorbitant. Il a par la suite acheté les mêmes véhicules à 30 voire 40 fois moins cher que les prix mentionnés.

MCP

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