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La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) est à pied d’œuvre pour tenir sa feuille de route publiée début février pour les prochaines échéances électorales en RDC. Elle est butée à plusieurs contraintes, financières comme légales. Une partie de l’opinion fait pression pour qu’il y ait recensement national de la population avant toute élection. Ce qui retarderait la tenue des élections dans le délai légal d’après Patricia Nseya rapporteuse de la CENI.

« La mutualisation prévoit le recensement, l’identification et l’enrôlement des électeurs. L’ancienne équipe dirigeante avait tenu des réunions avant nous au niveau de la Primature. Ils ont avancé avec la mutualisation, mais comme vous le savez, déjà avec notre feuille de route, nous sommes en retard. Si on s’en tient à notre tour à la mutualisation, alors on n’est pas prêt à organiser les élections dans le délai constitutionnel », informe Patrick Nseya.

Toujours d’après Patricia Nseya, l’opération du recensement est complexe. Avec l’enrôlement des électeurs, les majeurs se déplacent pour les centres d’enrôlement alors qu’avec le recensement ça sera l’inverse. « Nous nous sommes dit aller dans la mutualisation, ça va nous poser des problèmes.

Dans la mutualisation on voit un plus grand nombre, le recensement ce sont toutes les couches de la population qui doivent être identifiées alors qu’avec l’identification et l’enrôlement des électeurs, nous avons une cible : des majeurs de 18 ans révolus. Et aussi, si on doit s’en tenir à la mutualisation les majeurs viennent vers la CENI dans des bureaux ou centres d’inscription alors que le recensement il faut aller de maison en maison. Quand allons-nous le terminer et envoyer les données à la CENI », s’est questionnée la rapporteuse au nom de toute son équipe.

La nouvelle équipe suggère la simple carte d’électeur pour réussir dans le délai constitutionnel.

MCP

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