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Les agents et cadres de l’Office de gestion du fret multimodal (Ogefrem)/ Matadi et Lufu observent depuis deux jours un mouvement de grève sur instruction de leur délégation syndicale nationale.

Les grévistes s’insurgent contre l’ingérence du ministre national des travaux, voies de communication et désengorgement, Chérubin Okende, dans la gestion courante de l’Ogefrem. Ils se sont tous retrouvés devant le bâtiment administratif de la Direction provinciale Ouest de l’office basée à Matadi pour manifester leur mécontentement.

Dans un communiqué lu devant le bâtiment administratif, le personnel en grève ont exprimé leur soutien indéfectible aux actions de leur Directeur général intérimaire, Olivier Manzila Mutala.

Ils ont, par la suite, exigé du ministre de disposer les moyens nécessaires à leur DG a.i pour lui permettre de procéder notamment au réaménagement technique, à l’application stricte de la convention collective, au bétonnage de 2ha du port sec de Kasumbalesa dont les frais sont déjà disponibles, au respect des protocoles d’accord signés avec les mandataires dans la souscription de fret ; à la poursuite de la paie des salaires des cadres et agents dans le délai conventionnel sans recourir au découvert bancaire, à la mise en œuvre des actions d’assistance aux chargeurs à l’instar de l’installation du comité local de facilitation du Kongo-Central, à la construction d’un séchoir moderne et d’une aire de séchage au profit de la filière café et cacao à Tshela et Lukula à la deuxième quinzaine du mois de mars, et enfin à la réalisation du projet d’érection des plateformes logistiques et des aires de repos.

Pour rappel, le parquet général près la cour d’appel de Kinshasa/ Gombe a émis depuis le 09 février dernier, un avis de recherche contre le directeur général ad intérim de l’Ogefrem, Olivier Manzila Mutala.

Le procureur général a saisi la Police nationale congolaise, la Direction générale de migration, l’Agence nationale des renseignements, le directeur central de BCN-Interpol et la direction centrale de la brigade criminelle pour l’arrestation de Olivier Manzila Mutala qui a disparu des radars de la justice.

Le précité est poursuivi pour abstention, atteinte aux droits de garantis aux particuliers et imputations calomnieuses, prévues et punies par les articles 180, 150 et 76 du Code Pénal II, lit-on dans cette note.

Delvard Mwimbi

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