Le vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, Daniel Aselo Okito, était devant la plénière de l’Assemblée nationale ce vendredi 1er avril 2022.
Le patron de la sécurité nationale a présenté ses moyens de défense par rapport aux préoccupations soulevées par les élus nationaux lors de l’examen de la question orale avec débat lui adressée, sur initiative du député national Jean-Pierre Kayembe Ilunga.
Ce dernier a accusé le VPM entre autres de gestion tendancieuse des conflits dans des provinces.
Dans sa défense, ce membre du gouvernement a expliqué avoir hérité d’une situation de crise dans plus de 17 provinces sur les 26 que compte la RDC. Il a cité le Haut-Lomami, Mongala, Maï-Ndombe, Tshopo, Ituri, Kwango, Kongo-Central, Kwilu, Lomami, Lualaba, Kasaï, Tanganyika, Bas-Uélé, le Kasaï-Central, Sankuru…
Des justifications jugées « valables » par la représentation nationale. L’auteur de la question orale avec débat, le député Kayembe, prenant la parole en guise de conclusion, a résumé l’intervention du vice-premier ministre en charge de l’Intérieur, le félicitant pour son « humilité ». « Une faute avouée est à moitié pardonnée. Voilà pourquoi la représentation nationale vous pardonne (…) », a-t-il dit.
Mais il n’a pas manqué d’exposer une liste de recommandations à l’endroit de Daniel Aselo, entre autres, sillonner le pays en itinérance pour palper la réalité et proposer au conseil des ministres la mise en situation spéciale du Sankuru par la nomination d’un gouverneur non originaire qui devra gérer la province jusqu’aux prochaines élections…
Le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso a, quant à lui, demandé au vice-premier ministre de tirer des enseignements utiles de cette question orale avec débat, pour la résolution des problèmes que connaissent les provinces, en y apportant des solutions appropriées par la stabilité des institutions provinciales.
LM