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Les députés nationaux du Front commun pour le Congo ont séché jeudi 14 avril, la plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi modifiant la loi électorale. Le Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) a qualifié cet acte de violation de la Constitution. Pour ce parti, cela démontre une ferme volonté du pouvoir en place de tricher aux élections de 2023.

Papy Mbau, l’un des cadres de ce parti politique s’est exprimé. « Nous avons compris que Monsieur Tshilombo avec sa bande sous – traitent l’Assemblée Nationale pour mettre la République Démocratique du Congo à genoux. Vous avez vu Monsieur Mboso, dénommé « Sous marin » à qui l’on a confié la tâche de mettre le Congo à genoux continuer à faire preuve d’un amateurisme notoire au sommet de l’Etat. Dans des telles conditions, nous Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie ne pouvait pas participer à cette plénière », a-t-il fait expliqué.

Papy Mbau estime que le consensus doit primer sur tout pour espérer avoir des élections démocratiques et transparentes.

« Pour nous il va falloir qu’il y ait consensus. C’est à dire que toutes les différentes forces politiques se réunissent et se mettent d’accord sur la loi électorale. Quand on a parlé de la commission paritaire, PPRD n’était pas là, encore moins la société civile, cependant l’UDPS et sa bande se sont réunies. et le « sous-marin » Mboso a pris acte » , a-t-il souligné.

Par ailleurs, ce cadre du PPRD pense que le mal a été conçu en amont lors de l’imposition de Denis Kadima, dit-il, à la tête de la CENI.

« Tout a été faussé au départ avec la nomination de staff dirigeants de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) sans consensus. En principe nous devrions reprendre le processus à partir de là pour s’assurer une élection présidentielle, législative inclusive et consensuelle en 2023. Tout le monde sait que l’actuel président de la CENI Monsieur Denis Kadima est de l’obédience de la famille politique présidentielle » a-t-il rappelé.

Pour Papy Mbau, cadre du Parti cher à Kabila, la structure actuelle de l’appareil de l’Etat est miné des ressortissants de l’espace grand Kasaï, du président de la CENI, passant par la Cour constitutionnelle, au ministre de l’intérieur; ne garantit pas un processus électoral juste et transparent. Tout est fait pour la victoire du chef de l’actuel aux élections de 2023, conclut-il.

Hénoc Mpongo

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