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Plusieurs personnes éprouvent des difficultés d’accéder aux soins médicaux dans plusieurs villages et localités du territoire de Beni, province du Nord-Kivu. Pour cause, 13 aires de santé sur les 26 qui composent la zone de santé d’Oïcha ne sont plus fonctionnelles suite à des attaques répétitives des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF).

D’après le docteur Shadrac Sogheranda, médecin chef de la zone de santé d’Oïcha, l’instabilité de la situation sécuritaire cause des dommages sur l’organisation des soins dans plusieurs agglomérations de sa juridiction.
La population court des risques sanitaires suite à cette situation.

Dans la localité de Mantumbi et les villages environnants, toutes les structures de santé, même les officines pharmaceutiques, ne sont plus en fonction car les agents sanitaires tout comme d’autres populations craignent pour leur sécurité.

Il faut attendre les vendredis, lors du marché où un infirmier se déplace d’Oicha avec les médicaments vers cette agglomération. Les malades graves et les femmes enceintes sont obligés de parcourir près de 20 kilomètres pour se diriger jusqu’à l’hôpital général de référence d’Oicha, confirme Fataki Sabuni, l’un des chefs coutumiers dans la région.

Le même problème est décrié dans plusieurs autres villages et localités du territoire de Beni qui se sont vidés de plusieurs de leurs habitants suite à la multiplication des attaques du groupe armé ADF.

Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)

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