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Le mandat du président du Sénat, Modeste Bahati, est sérieusement menacé. Une pétition visant son départ du perchoir a déjà récolté plus de 36 signatures, renseignent des sources proches de la Chambre haute du Parlement.

Selon le règlement intérieur de cette chambre, il faut obtenir le 1/3 de signatures de l’ensemble des sénateurs pour que la pétition contre le président du bureau, Modeste Bahati, soit débattue en plénière. Or, 36 signatures, c’est exactement le 1/3 de 108 élus des élus qui composent cette institution.

La première étape étant franchie, il faudra déposer ladite pétition au bureau pour qu’elle soit inscrite à l’ordre du jour de la prochaine plénière et qu’elle soit ouverte au débat. L’épreuve de force est loin d’être remportée par les pétitionnaires quand on connait la capacité du président du Sénat à s’accrocher au pouvoir.

Le speaker est accusé d’être en conflit avec tout le monde. « Il veut utiliser sa position pour régler des comptes à certains et faire taire d’autres. Il se croit tout permis », divulgue une source qui rappelle que  » ce qui s’est passé lors de la désignation du juge de la cour constitutionnelle est l’une des preuves du désaveu de plusieurs sénateurs vis-à-vis de Bahati Lukwebo ».

Du côté de ce dernier, on dénonce un complot contre le président du Sénat et l’Union sacrée la Nation. Toutefois, plusieurs hauts cadres de l’Union sacrée promettent de contrer la démarche initiée contre cet allié de Félix Tshisekedi afin d’éviter les frustrations, divisions et déstabilisations dans cette méga plateforme politique.

Mais à l’allure où vont les choses, la pétition doit déjà avoir atteint plus de 40 signatures. Quelques sénateurs aussi bien de l’opposition que de l’Union sacrée de la Nation appuient cette initiative fortement soutenue par un ancien membre du bureau Thambwe Mwamba, également proche du régime.

LM

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