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Plus de 360 détenus, dont 10 femmes, 6 mineurs et 3 nourrissons qui accompagnent leurs mères en état d’arrestation, vivent dans des conditions précaires et meurent de faim dans la province du Kasaï.

Cette population carcérale passent nuit à même le sol et la prison ne dispose pas de médicaments pour assurer leur prise en charge. Le directeur de la prison centrale de Tshikapa Pascal Nsaka, qui livre l’information à congo-press.com, plaide pour l’amélioration des conditions des détenus, afin d’éviter les cas de décès dus à la mauvaise alimentation.

« Les conditions pénitentiaires laissent à désirer, les détenus vivent dans des conditions précaires. Ils meurent de faim et ne bénéficient pas de soins de santé. Ils ne mangent pas à leur faim et la qualité de la nourriture laisse à désirer », indique le directeur de la prison.

Avec une surpopulation carcérale qui varie au-delà de nos capacités d’accueil, la majorité des prisonniers souffrent de malnutrition.

A lui d’ajouter que l’infirmerie de la prison a aussi enregistré cinq nouveaux cas de tuberculose. Malheureusement, ces malades ne sont pris en charge, par manque des médicaments à la pharmacie de la prison.

Le directeur de cet établissement évoque aussi la rupture du stock des vivres destinés aux prisonniers. Cet appui du gouvernement provincial du Kasaï n’arrive pas depuis deux mois.

Hénock Kavua

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