En rapport avec la mise en vente de 16 blocs pétroliers et gaziers, le gouvernement de la République démocratique du Congo et les Etats-Unis d’Amérique, ont convenu d’instituer un groupe de travail, dans le cadre de la lutte contre le changement climatique.
Cette question a été abordée récemment entre le secrétaire d’État américain, Antony Blinken et le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula.
Dans le cadre du projet des blocs pétroliers et gaziers, le chef de la diplomatie congolaise a tenu à rassurer son homologue américain et à travers lui, l’opinion publique, que la RDC ne va pas se permettre de se désengager de son pouvoir d’être pays solution dans la protection de l’environnement et la lutte contre le changement climatique.
A ce sujet, les gouvernements congolais et américain ont décidé de mettre en place un cadre de travail qui aura pour mission, de se pencher sur les questions environnementales en rapport avec l’exploration et l’exploitation du pétrole et du gaz, pour la simple raison que certains blocs concernés touchent aux tourbières.
Le VPM Christophe Lutundula a une fois de plus insisté sur le fait que le gouvernement de la RDC veillera à ce qu’il n’y ait pas des soumissionnaires ou des entreprises qui viendront faire l’exploitation et tuer l’écologie. Aussi a-t-il rassuré de la mise en place rapide dudit groupe de travail sur le changement climatique entre les États-Unis et la RDC, lequel sera un cadre de concertation et un cadre d’actions communes.
Selon lui, ce groupe de travail sur le changement climatique est une structure qui devra aider à concilier la nécessité de voir les populations congolaises jouir de leurs richesses naturelles et de protéger le patrimoine commun de l’humanité. « Tous ceux qui ont la technologie nécessaire pour nous permettre de sauvegarder l’équilibre écologique, seront les bienvenus. Et nous comptons sur l’expertise, des capacités technologiques que les pays amis de tout le temps comme les États-Unis, pour répondre à ce besoin de protéger la nature », avait expliqué le VPM Lutundula au cours d’une conférence de presse tenue conjointement en début de semaine avec le chef de la diplomatie américaine.
Prévus pour 16 blocs pétroliers et gaziers, les appels d’offres pour l’acquisition et l’exploitation concernent 30 blocs dont 27 blocs pétroliers et 3 blocs gaziers.
J.W