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Promesse ou décision tardive pour le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (Epst) de sanctionner les responsables d’écoles qui imposent la vente des fournitures scolaires et font payer les inscriptions… Les parents sont plutôt préoccupés par le remboursement des frais déboursés.

L’inspecteur général, chef des corps à l’Epst à enjoint les inspecteurs principaux provinciaux, à la veille de la rentrée des classes, de sanctionner avec fermeté, aussitôt que le grief est établi, tout responsable d’école qui va se permettre de vendre des fournitures scolaires et faire payer les inscriptions. D’après certains parents, ce rappel qui a pour but de combattre les antivaleurs intervient tard puisque dans bon nombre d’écoles privées les inscriptions ont déjà pris fin. Au cas où les fauteurs seraient sanctionnés, les écoles rembourseront-elles les frais payés ?

Ambroise Kinavuidi, directeur d’une école primaire à Kinshasa explique que : ”c’est grâce à ça que nos écoles fonctionnent. Ça nous permet de payer les enseignants et faire de la maintenance donc sans cela, la plupart des écoles privées fermeront leurs portes. Ce qui sera désavantageux pour les élèves. Quant à la vente des fournitures scolaires, je pense que chaque école a sa cible. Partout dans le monde, l’école privée a ses règles qui diffèrent de l’école publique et je pense que si le ministre doit intervenir dans ces ventes rien ne l’empêcherait désormais de fixer également les frais scolaires chez les privées ! A mon humble avis, le ministre doit plutôt veiller à la qualité de l’enseignement et infrastructures scolaires”, a-t-il martelé.

« J’attends voir se réaliser la promesse du ministre, car au Congo aucune mesure n’est respectée et la résurgence des marchés pirates en est une preuve », souligne monsieur Shako, agent à la DGI.

 

Serge Maheme

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