La Société congolaise pour l’État de Droit (Sced), une organisation non gouvernementale de défense et de promotion des droits de l’homme basée à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, a suivi la lecture d’une série d’ordonnances de nomination de certains officiers supérieurs des Fardc au grade de général.
Tout en reconnaissant qu’il s’agit d’une option stratégique allant dans la droite ligne d’en finir avec le M23, la Sced suggère qu’il en soit ainsi aussi pour la magistrature militaire dont l’effectif très réduit des magistrats de haut rang tant au niveau de l’Auditorat général que de la Haute cour militaire constitue un obstacle majeur qui ne permet pas de traiter, notamment, les dossiers de crimes graves commis sur toute l’étendue de la République, consacrant ainsi l’impunité.
Pour ne parler que de l’Auditorat général des Fardc, la Sced relève que l’instruction de plusieurs dossiers, transmis depuis des années, n’a toujours pas été renvoyé devant les juridictions compétentes.
Entretemps, les nombreuses victimes souffrent de l’impatience face à la lenteur judiciaire, note le bâtonnier Kambala Nkongolo, directeur général de la Sced.
LM