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Crée l’an dernier, le Club national des sous-traitants (CNS) a été présenté officiellement ce mercredi 12 octobre au cours d’une conférence de presse à Kinshasa. Ce club qui regroupe les entreprises congolaises oeuvrant dans la sous-traitance se veut être un levier pouvant tirer vers le haut les petites entreprises de sous-traitance.

Pour sa coordonnatrice, Mme Bernadette Mpungu, il s’agit d’un rêve qui devient aujourd’hui une réalité. D’autre part, le président de la chambre des mines, M. Louis Watum, pense que le CNS marque « le premier pas d’un grand voyage » qui aboutira à la création des richesses afin de faire des congolais des millionnaires.

D’après le président du Conseil national de sous-traitance, M. Gabriel Tshitende, la structure vient répondre aux questions que les entreprises naissantes dans la sous-traitance se posent, notamment comment accéder au marché ?. « Le club va permettre aux entreprises qui ont déjà de l’expérience dans la sous-traitance d’amener les entreprises qui naissent à accéder au marché des millions », a-t-il déclaré.

A l’en croire, cette structure qui milite pour l’appropriation du secteur de la sous-traitance par les locaux, conformément à la loi, organisera à l’intention de ses membres des formations, notamment dans la douane, mais aussi dans d’autres domaines afin de les outiller.

Le CNS présente plusieurs avantages dont celui lié à sa structure de contrôle. Cette dernière va veiller à ce que les sous-traitants congolais travaillent dans le respect des normes. « Au sein du club, les sous-traitants vont pouvoir se passer des marchés entre eux », a ajouté le président du CNS.

Présent à cette cérémonie de sortie officielle du Conseil national des sous-traitants, le représentant du directeur général de l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (Arsp), pense que la CNS vient consacrer l’appropriation de la loi sur la sous traitance par les bénéficiaires finaux. Il espère que ce club sera une force des propositions pour l’autorité de régulation. « Vous êtes aussi les gardiens de la mise en œuvre de la loi », a-t-il ajouté, avant de promettre l’accompagnement de l’Etat à ce club pour regrouper davantage les sous-traitants.

Promulguée il y a 5 ans, la loi numéro 17/001 du 08 février 2017 fixant les règles applicables à la sous-traitance dans le secteur privé en République démocratique du Congo stipule dans l’une de ses dispositions que toutes les activités de la sous-traitance sont « réservées exclusivement aux entreprises à capitaux majoritairement congolais », c’est-à-dire les entreprises dans lesquelles les Congolais détiennent 51% des parts. Une façon pour l’Etat de promouvoir la classe moyenne.

Djodjo Vondi

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