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Face à la situation des conflits Yaka et Teke dans le territoire de Kwamouth et la situation de l’insécurité qui s’étend dans le Grand Bandundu, la société civile de Kikwit et du Kwilu monte au créneau. Elle demande au gouvernement central d’identifier clairement et de mettre hors d’état de nuire la « Main noire » qui est à la base des atrocités de Kwamouth, qui s’est étendue dans les provinces du Kwilu et du Kwango.

La société civile s’est ainsi exprimée dans l’après-midi de ce mardi 18 octobre 2022, dans une déclaration lue devant la presse.

Dans la même déclaration, la société civile exige que toute personne arrêtée comme présumé auteur ou co-auteur soit jugée devant son juge naturel et cela dans un procès public afin de permettre à connaître les tenants et les aboutissants de cette crise.

Cette société civile a également exhorté les groupements du Grand Bandundu, jadis réputés paisibles, de ne pas se laisser manipuler pour s’opposer entre eux.

Elle demande que soit dénoncé tout individu ou tout groupe manipulateur, et que les services de sécurité, à tous les niveaux, soient renforcés tant par la relève que par la dotation des moyens conséquents.

Dans la même déclaration, la société civile demande, enfin, à l’Etat de réglementer toutes les redevances coutumières pour que cela ne serve plus de prétexte des atrocités inter-ethniques.

Avant de lire cette déclaration, une grande réunion regroupant les délégués des structures de la société civile de Kikwit a eu lieu au siège de la Commission diocésaine justice et paix dans la commune de Lukolela.

Cette rencontre a permis d’analyser à fond la situation de Kwamouth avec des ramifications dans la province du Kwilu et du Kwango.

Badylon Kawanda Bakiman

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