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« La RDC a déjà introduit au comité des sanctions la demande de la levée de l’obligation de déclarer la vente d’une catégorie d’armes à son armée, et ce dossier est même sous examen. Cette demande étant sous examen, des manifestations contre les institutions de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ou les partenaires extérieurs ne joueront pas en faveur de la RDC dans cette démarche», a souligné Christophe Lutundula, ministre congolais des Affaires étrangères ce lundi 14 novembre.

Cette déclaration tombe à point nommé car l’espace politico-médiatique du pays pestait contre le Conseil des sécurités et la communauté internationale suite à cette forme d’embargo au moment où l’armée a cruellement besoin des armes pour mener sa guerre contre les groupes armés.

Plusieurs marches pacifiques ont été prévues pour dénoncer ce que l’on qualifie de la complicité de la communauté internationale dans la guerre à l’Est du pays. Selon certaines sources, des mémos ont été déposés à l’ambassade des États-Unis, de la Grande Bretagne et à la représentation des Nations Unies en RDC.

Pour rappel, ce système de notification imposé à la RDC puis assoupli depuis juin 2022 consiste à ce que les achats d’armes lourdes et matériels militaires pour le compte de la RDC soient approuvés à l’unanimité par les pays membres du conseil de sécurité de l’ONU notamment les USA, la Chine, le Grande Bretagne, La France et le Canada.

Hénoc Mpongo

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