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Les habitants de plusieurs villages du groupement Buliki, en territoire de Beni au Nord-Kivu, accèdent difficilement aux soins de santé ces jours faute de personnel fuyant l’insécurité.

C’est notamment à Kabasha, Kalunguta et Maboya, des localités situées le long de la route Beni-Butembo où des rebelles des Forces démocratiques alliées (Adf) ont perpétré des attaques successives, tuant et enlevant des civils et incendiant des structures sanitaires les mois passés.

La population, première victime, lance un appel en direction des autorités pour restaurer la paix dans leur milieu en vue de permettre la prise en charge correcte des malades qui s’arrête désormais aux premières heures de l’après-midi, contraignant les malades à un traitement ambulatoire.

Car depuis ces attaques, le personnel soignant, aux premières loges des attaques, garde frais en mémoire la tuerie de leur collège, la religieuse Sylvie Kavuke, médecin traitant au centre de santé de Maboya et l’enlèvement d’un autre médecin à Kabasha.

Delphin Mupanda (Correspondant au Nord-Kivu)

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