Face aux menaces de balkanisation dont est victime la République démocratique du Congo à travers la guerre d’agression lui imposée par le Rwanda, Bernadette Tokwaulu tire la sonnette d’alarme et interpelle le Chef de l’État Félix Tshisekedi.

Dans un message rendu public jeudi 24 novembre dans la soirée, elle prévient « si le président Félix Tshisekedi accepte que les troupes du Kenya et de l’EAC remplacent les RDF de Kagame dans les territoires occupés, sans la présence des Fardc et de la PNC, il y aura balkanisation ».

Pour elles, les troupes « amies » ne pourront opérer que sous la supervision des Forces armées de la République démocratique du Congo.

Cette figure de l’opposition appelle le peuple congolais à protéger la terre de ses ancêtres, et prévient qu’en cas de balkanisation, le Chef de l’État sera tenu pour responsable, et l’article 64 de la Constitution sera activé. Cette disposition stipule que « Tout Congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la présente Constitution… »

LM