Dans un communiqué de presse publié ce jeudi 08 décembre, le Conseil de l’Union européenne a décidé d’ajouter huit personnes à la liste des personnes faisant l’objet de mesures restrictives en raison de la situation en République démocratique du Congo (RDC). Cette mesure est prolongée pour une durée d’un an.
Parmi les personnalités ajoutées sur la liste, l’on compte notamment les différents groupes armés (le M23, l’ADF, le Codeco, le FDLR et Mai Mai Yakutumba) ainsi qu’un membre de l’armée congolaise et un homme d’affaires belge. Selon le Conseil, la plupart de ces personnes sont responsables de graves violations des droits de l’homme, atteinte à ces droits et entretiennent le conflit armé en RDC. En outre, souligne le Conseil, “d’autres personnes ont été inscrites sur la liste pour des raisons d’incitation à la violence et d’instrumentalisation du conflit, en se livrant à l’exploitation et au commerce illicites de ressources naturelles.”
Au total 17 personnes font désormais l’objet des mesures restrictives de l’Union européenne. Ces mesures consistent en une interdiction formelle d’entrer dans le territoire européen, le gel des avoirs et une stricte interdiction aux entreprises européennes et citoyens européens d’envoyer des fonds à ces personnes.
Par ailleurs, le Conseil souligne que cette décision s’inscrit dans le cadre d’une approche intégrée de l’Union européenne visant à soutenir les efforts déployés par les autorités congolaises pour instaurer une paix durable et stabiliser la partie est du pays.
Selon certaines sources, Justin Bitakwira serait cette personnalité politique frappée par cette mesure. À en croire le Conseil de l’Union européenne, le politicien congolais aurait contribué à l’exacerbation des conflits à l’Est de la RDC à cause de ses discours répétitifs qui incitent à la violence et à la discrimination à l’égard de la communauté Banyamulenge.
Hénoc Mpongo