Les produits agricoles vivriers deviennent de plus en plus très rares dans les petits marchés de la ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Après la ronde effectuée ce mardi 20 décembre 2022 dans les différents petits marchés notamment, Limanga ya Sé de la commune Mangobo, le petit marché de Cabine, Aspiro et IAT à Makiso, et celui de la commune Kisangani, le gobelet de haricots qui se vendait entre 1800 FC et 2200 FC se vend actuellement entre 3000 et 3500 FC. L’oignon se négocie actuellement à 500 FC, alors qu’il était à 200 FC, et le kilo est passé de 13 000 FC à 15 000 FC.
D’après certaines ménagères interrogées par MCP, l’interdiction aux agriculteurs qui ravitaillent les marchés de traverser le pont Tshopo suite à la tension qui s’observe dans la région après la nomination du bourgmestre serait à la base de la rareté de ces produits.
« Nous sommes surpris de voir la flambée des prix des biens de première nécessité dans nos marchés de Balese, limanga ya se, cabine où une botte de pondu se vendait à 500 FC est doublé, le gobelet de maïs et manioc de 200 FC et 300fc revient à 500 FC voire 600 FC. Comment allons-nous survivre avec nos enfants ? », s’interroge, une vendeuse de ce produits.
D’autres personnes attribuent cette situation au mauvais état des routes de desserte agricole notamment la route Kisangani-Banalia, la Route nationale Nº4 et la route qui mène vers le territoire d’Opala et Ubundu.
Fidele Mamba