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La population du secteur Niadi-Nkara, territoire de Bulungu, province du Kwilu dans le Sud-Ouest de la République démocratique du Congo (RDC) à plus de 100 kilomètres de Kikwit monte au créneau. Elle invite ardemment la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à prolonger la durée des opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs.

Cette demande est motivée par plusieurs problèmes et difficultés rencontrés durant les opérations.

« Le premier problème se trouve au niveau des machines qui tournent très lentement. Moi par exemple, j’ai perdu plus de 40 minutes avant d’avoir ma nouvelle carte d’électeur. Des machines tombent systématiquement en panne », témoigne Papy Ngongolo, un des requérants rencontré à Nto-Lukwa.

Selon lui, si la Ceni ne prolonge pas la durée de ces opérations, plus de 60 pour cent de la population de ce coin ne seront pas identifiés et enrôlés. Il ajoute que chez eux, les opérations avaient commencé le 30 décembre 2022 au lieu du 24 comme annoncé par la Ceni.

« Les machines actuelles ne sont pas comme celles de 2017. Ici à Nkara Centre, l’unique machine est tombé en panne deux fois paralysant ainsi les activités. Il faut que la Ceni ajoute non seulement des machines, mais également de nouveaux centres d’inscription », indique Frédéric Miswalu, président du centre d’inscription de Nkara Centre.

De son côté, Bindumu Don, préfet et président du centre d’inscription de Niamada, regrette le fait que les techniciens prennent du temps pour réparer les machines en panne.

« Comme vous voyez, notre centre de Niamada est fermé. Les opérations ont été suspendues parce que la machine était tombée en panne depuis le 07 janvier dernier. Cette machine était envoyée au chef-lieu du territoire de Bulungu pour réparation. Les techniciens traînent jusqu’aujourd’hui”, soupire-t-il.

Il a ajouté que plusieurs autres centres comme le centre de Tangomango, de Mbelokazaka, de Kimbimbi 1 et Kimbimbi 2, on y trouve également des machines en panne.

« Cette situation doit interpeller les autorités », conclut-il.

Badylon Kawanda Bakiman

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