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Fifi Masuka Saini, gouverneure a.i du Lualaba
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Le secteur de l’exploitation minière artisanale connaît, depuis des décennies, des multiples problèmes en République démocratique du Congo. Il représente 20% du secteur minier du pays. Pour remédier à ces problèmes et assainir ce secteur, le gouvernement provincial du Lualaba a mis en place le projet de développement des zones économiques spéciales notamment le Centre de négoce de Musompo.

Ce centre est destiné à rassembler, sous une structure moderne, les vendeurs des minerais issus de l’exploitation artisanale afin de mieux contrôler ce commerce. Il vise aussi l’éradication de l’utilisation des populations vulnérables, la suppression de l’exploitation anarchique des populations et des sites miniers, l’amélioration de la traçabilité et de la sécurité.

A cet effet, la gouverneure a.i du Lualaba, Fifi Masuka Saini, et ses partenaires techniques, présenteront l’état d’avancement de ce projet ce mercredi 08 février à Cap Town (Afrique du Sud) où se tient le Forum International des Mines « Mining Indaba ». En dévéloppant ce projet, l’exécutif provincial espère répondre à « l’ambition de l’Etat Congolais de promouvoir l’amélioration du niveau de vie des communautés locales, d’assurer la maximisation des recettes fiscales et de favoriser l’émergence d’une économie nationale prospère », renseigne le communiqué du gouvernement provincial du Lualaba.

Ouvert le 06 février dernier à Cape town, le Forum Mining Indaba qui est placé sous le thème,  » Libéraliser le futur de l’investissement minier en Afrique : stabilité, sécurité et approvisionnement  » va se clôturer le 09 février prochain. Il a pour enjeu de rassembler des investisseurs, des financiers, des exploitants, des fournisseurs et des sociétés minières et d’exploration pendant quatre jours dans l’objectif de conclure des transactions inégalées et de lancer des discussions de premier plan dans l’industrie et de relations d’affaires. Mining Indaba est l’occasion de réunir la communauté minière pour susciter le changement et stimuler les investissements en Afrique.

Djodjo Vondi

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