La 30ᵉ édition de la Journée internationale de la liberté de presse a vécu.

En Ituri, cette journée a été commémorée sous le thème  » La presse pour la paix ». Des journalistes de la ville de Bunia, chef-lieu de la province, ont été réunis dans un café de presse pour passer cet événement, sur initiative du Collectif des radios communautaires et de proximité de l’Ituri (Coracopi), à l’Hôtel de la province.

D’après la présidente de l’Union nationale de la presse du Congo (Unpc)/Ituri, cette journée est célébrée pendant que la province fait face à l’insécurité qui impacte négativement sur la liberté de la presse. Des journalistes font l’objet des menaces des groupes armés, voire de certains agents de services de sécurité qui les empêchent d’œuvrer en toute quiétude.

 » […] En effet, cette journée sert normalement à rappeler au gouvernement la nécessité de respecter son engagement en faveur de la liberté de la presse. Et au niveau de l’Ituri, depuis le 3 mai 2022, nous avons déjà enregistré plusieurs cas de violations de cette liberté. Mais il y en a 5 qui sont graves. Nous avons connu la mort de Shadrack, journaliste dans une radio, tué par un militaire, et bien d’autres « , a laissé entendre Christine Abeditho.

Les services de sécurité ont encouragé, lors de cette journée, les chevaliers de la plume, de continuer à œuvrer dans la recherche de la paix, en collaboration avec eux.

Il faut rappeler que deux jours avant cette journée, la section provinciale avait prévu des journées « silence radio » suite aux menaces dont avaient fait l’objet deux journalistes. Il s’agit de Jean-Christian Bafwa, rédacteur en chef de la Radio Candip Isp-Bunia, et Déo de la Rtnc/Bunia, par des hommes armés.

RLK/Correspondant en Ituri