Les militants de « Ensemble pour la République » ont bravé la décision du maire interdisant les rassemblements publics. Ils se sont mobilisés au siège du parti pour y accueillir leur leader politique, Moïse Katumbi, dont la venue annulée était annoncée ce samedi 27 mai dans la ville de Kikwit.
Mécontents, ils parlent de « dictature sans nom qui s’installe dans notre province. Nous regrettons beaucoup du fait que notre leader n’est plus arrivé comme prévu. Il était d’abord empêché au Kongo central. Le même scénario se répète à Kikwit », dénonce Jean Kitoko, président fédéral de « Ensemble pour la République » ville de Kikwit.
D’après lui, une telle dictature va plonger le pays dans un chaos ignoble.
« Nous avons engagé beaucoup de dépenses pour cet événement. Voilà la suite », regrette Rose Nkoyilo, une des militantes.
Elle demande au gouvernement central de changer la façon de travailler et de respecter les droits fondamentaux de l’être humain.
De son côté, Achille Lungu, un autre militant, espère que ce vent passera et que tout redeviendra normal.
Badylon Kawanda Bakiman