A la uneEnvironnement

272Views

Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, tenu les 22 et 23 juin 2023, à Paris, appartient désormais au passé. Devant la presse, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, s’est montré satisfait d’avoir porté haut la voix de la République démocratique du Congo à ces assises de grande portée économique et financière pour les différents pays du monde, le continent africain et la RDC.

Le chef du gouvernement a, tout d’abord, vanté la position de pays solution qu’occupe la RDC en ce qui concerne les questions liées à la lutte contre le changement climatique.

« Ces questions financières se retrouvent directement liées aux questions de climat et de développement du pays. Et partout où on parle climat, vous le savez, la RDC, c’est 60 % du bassin du Congo en termes de forêts. C’est 10 % d’eaux douces mondiales et 52 % d’eaux douces au niveau africain. C’est ce que nous représentons, sans compter nos tourbières, nos forêts de Miombo que nous partageons au niveau de la SADC et que toutes entrent dans le système de lutte contre le réchauffement climatique, avec l’absorption du gaz carbonique. Et donc, partout où on parle des questions de climat, le Congo, pays solution de par son apport forestier, mais aussi de par son apport du point de vue des énergies nouvelles et des métaux de transition énergétique, doit toujours être présent. C’est une option que nous avons levée. Et donc, nous sommes venus pour cela », a-t-il dit.

Par ailleurs, Jean-Michel Sama Lukonde est revenu sur les discussions au centre du débat du forum, notamment d’importantes réformes proposées pour assouplir et rendre efficace le système financier mondial, à travers les deux principales institutions financières internationales, en l’occurrence la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. À l’en croire, tous les participants sont tombés d’accord sur la nécessité de réformer ces deux institutions financières, mises sur pied, il y a 80 ans, à Breton Woods sans les pays africains, mais aussi sur la nécessité de prendre en compte la souveraineté des pays africains dans le choix des projets et des secteurs auxquels il faut orienter les financements.

Le Premier ministre congolais a aussi passé en revue les questions du crédit carbone.

« Nous sommes pays solution, à trois titres. Le premier, c’est d’abord de dire, nous avons 62 % des forêts du bassin du Congo, que nous partageons avec 16 autres pays. Mais, à l’intérieur de la seule RDC, nous avons 62 %. À côté de cela, nous avons des tourbières, des mangroves, qui permettent aussi de capter les gaz à effet de serre. Aujourd’hui, nous parlons de près de 3 % de gaz à effet de serre qui sont émis, que nous pouvons, nous, capter », a souligné le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde au cours d’une interview.

Joslin Lomba/cellule de communication

Laisser un commentaire