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Le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik a réalisé un exploit à la tête du service national. Il a réussi à dépasser toutes les attentes en termes de production à Kanyama Kasese situé à Kamina, province du Haut-Lomami.

À cette période de récolte, les Kulunas devenus bâtisseurs ont ramené la production de maïs de 1000 tonnes en 2019 à 15.000 tonnes en 2023, a annoncé, ce samedi 1ᵉʳ juillet 2023, depuis Kamina, le général Jean-Pierre Kasongo, à la presse.

« Je suis content parce que nous avons semé, nous sommes à la période de récolte et les résultats sont visibles et palpables. Quand nous sommes arrivés au service national, la production était nulle. Il n’y avait même pas une tonne de maïs produite ici. Aussitôt notre première année, nous avons produit 1000 tonnes. Et, nous étions très heureux parce que de zéro à 1000 tonnes, c’était déjà un pas de géant. Mais, quelque part, nous étions insatisfaits parce que notre ambition était d’arriver à produire des dizaines de milliers de tonnes. Ce qui est d’ailleurs fait aujourd’hui, de 1000 tonnes en 2019 à 15.000 tonnes minimum pour 2023. Et, la récolte continue », s’est réjoui le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik.

Le service national est en train de battre son record en terme de production, mais ce n’est pas assez pour réduire la dépendance de la République démocratique du Congo.

Objectif : atteindre 200 000 ou 500 000 tonnes dans 10 ans

C’est dans ce cadre que Kasongo Kabwik appelle à la conjugaison des efforts. « Déjà, si vous regardez de 1000 tonnes à 15.000 tonnes en 4 ans, c’est que nous sommes capables de passer à 200.000 tonnes, voir 500.000 tonnes en 10 ans. C’est impressionnant, la manière dont nous sommes en train d’évoluer au service national. C’est vrai que les besoins au pays sont énormes, mais il ne faudrait pas seulement compter sur le service national pour assurer l’autosuffisance. Il y a plusieurs acteurs qui interviennent. Nous avons des paysans, des agriculteurs privés, nous avons plusieurs structures qui concourent à la production du maïs au pays. Mais au moins, si on devait nous mettre sur une échelle, nous serons au numéro 1 pour le dire ainsi. Nous avons cette ambition de demeurer le premier de producteurs de maïs en République démocratique du Congo. Pas seulement maintenant, mais même pour les années qui viennent. Ainsi, l’État va jouer un grand rôle dans la manière de contrôler le prix sur le marché de farine de maïs », a-t-il souhaité.

Katanga et Kasaï parmi les bénéficiaires…

Ce maïs va arriver à Kinshasa. La priorité reste les familles des militaires et policiers. À en croire le général Jean-Pierre Kasongo Kabwik, une partie sera envoyée dans le Grand Kasaï et une autre dans le Grand Katanga.

À côté de l’agriculture, le service national se lance également dans l’agro-pastoral. Pas très loin des champs de maïs, un élevage de vaches est en pleine expansion.

Selon le patron du service national, il est du début de matérialisation de la promesse du président de la République, celle de ravitailler la cantine militaire en viande bien fraîche.

LM

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