Politiquepriorite

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Au-delà du message des condoléances et de condamnation, il a été décidé jeudi 14 juillet à la primature, la diligence d’une commission d’enquête plus large impliquant tous les services. Ce, en vue de faire la lumière sur la mort du ministre honoraire Chérubin Okende dont le corps a été retrouvé sans vie jeudi 13 juillet dans son véhicule devant Sep Congo, sur la route des Poids-lourds.

Présidée par le premier ministre, la réunion de sécurité concernait trois membres du gouvernement (ministre des Droits humains, celui de la Communication et Médias et le vice-ministre de l’intérieur), le commandant de la 14ème Région militaire, le général de Brigade Stazin Kazimu, l’administrateur de l’Anr, le Dg de la Dgm, le commissaire général adjoint de la Pnc en charge des opérations et le commissaire provincial de la Pnc.

Le porte-parole du gouvernement qui a fait le point de la rencontre, s’est gardé de tirer précipitamment une quelconque conclusion en se remettant aux enquêtes déjà ouvertes.

Précaution prise face à toutes les spéculations en circulation sur les circonstances du crime contre un acteur politique de premier plan, de surcroît député national, pour être retourné au Palais du peuple après sa démission du gouvernement Sama I, en qualité de ministre des Transports, Voies de communication et de désenclavement.

Reserve bien justifiée, du fait de l’interpellation entamée d’un présumé criminel au niveau de la Cour de cassation.

Les résultats de l’enquête pluridisciplinaire sont très attendus en cette période de vigilance tous azimuts pour contrer la psychose à Kinshasa suite au phénomène kidnapping et autre trafic d’organes humains.

Les enquêtes ouvertes même aux services étrangers, sont d’extrême importance, en vue d’établir tous les faits susceptibles d’aiguiller les spécialistes locaux de la sécurité dans le renforcement des mesures déjà prises et de rassurer les participants au championnat des pays de la langue française, sans oublier les autres visiteurs à plusieurs titres en RDC.

Patrick Muyaya n’a pas manqué d’indiquer l’indignation de tout le monde face à ce crime odieux. Le président de la République, le premier ministre, le gouvernement, toutes les institutions politiques et la population se trouvent, a-t-il indiqué, sous le choc.

LM

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